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Adolescence


Les derniers enfants de Schewenborn - Gudrun Pausewang

51FgQ13hrCL._SL500_.jpgTitre: Les derniers enfants de Schewenborn

 

Auteur: Gudrun Pausewang

 

Synopsis: Un beau dimanche de juillet, les Bennewitz partent pour Schewenborn où vivent leurs grands-parents. Soudain, c'est le drame: une lumière aveuglante, une chaleur intense, une tempête d'une violence terrible... et à partir de là, l'existence des Bennewitz va devenir un cauchemar, tout comme celle de millions d'Européens, qui n'ont pas voulu croire que "cela" pourrait un jour leur arriver. Commence alors une lutte terrible pour survivre dans un monde ravagé, où l'horreur est quotidienne, où plus aucune loi n'existe. 

 

Mon avis: Rédigé en 1983, publié en France une première fois en 1986 et réédité en 1993, ce livre est désormais très compliqué à trouver, alors qu'il devrait presque être une lecture imposée dans les collèges. 

 

Je l'avais lu il y a une douzaine d'années en l'empruntant à la bibliothèque de mon quartier (il n'était déjà plus tout neuf), et il m'avait profondément marquée. Comme je suis actuellement dans une phase "recherche des livres que j'ai lus étant plus jeune", il était prioritaire sur la liste, mais je ne me souvenais ni de l'auteur ni du titre, seulement de l'histoire... Après moult recherches infructueuses par mot-clés sur internet, je suis repartie dans mon ancienne bibliothèque (où je n'avais pas mis les pieds depuis le collège), où, miracle, une des bibliothécaires se rappelait du livre, qui avait depuis été bazardé (sinon, c'est pas drôle)... Je suis donc ressortie avec le titre et l'auteur, sachant que le livre n'avait pas été édité depuis 1993, je l'ai cherché sur Amazon où je ne l'ai pas trouvé avant de tomber sur un seul exemplaire d'occasion sur PriceMinister...! Et me voilà finalement avec le livre dans les mains! 

 

A la relecture, j'étais loin de me souvenir de tout et je pensais le roman plus long (il ne fait que 150 pages). Pourtant, j'ai retrouvé l'ambiance qui m'avait tant marquée. Ce livre pourrait très bien être classé en littérature post-apocalyptique adulte, tant ce qui y est raconté est dur et fait froid dans le dos. On suit l'histoire d'une famille qui se rend en vacances chez les parents de la mère quand une bombe atomique explose, les obligeant à rester chez les grands-parents qu'on ne rencontre jamais (ils ont été tués au moment de l'explosion, n'étant pas chez eux à ce moment-là). Le narrateur, qui a 13 ans, prend les choses avec beaucoup de maturité et décide très vite d'aller aider à l'hôpital du village; entre les brûlés, les mutilés et les personnes atteintes de la "maladie des rayons", il y a de quoi faire. Viennent ensuite les épidémies, les difficultés pour trouver de quoi se nourrir, l'attente des secours qui ne viendront jamais... Les personnages vivent d'abord dans l'espoir qu'il n'y a eu qu'une seule bombe, et qu'ils seront vite secourus, mais les jours deviennent des semaines et les semaines des mois, sans que personne ne vienne. Les morts sont de plus en plus nombreux et on comprend finalement que l'Europe entière a été attaquée et détruite.. 

 

Laissant très peu de place à l'espoir dans son histoire, il est pourtant évident que Gudrun Pausewang (qui a rédigé le livre en pleine guerre froide, à une époque où la peur d'une guerre atomique était très présente) souhaitait marquer les consciences de ses jeunes lecteurs pour éviter que de tels événements se produisent un jour. Trente ans plus tard, la guerre froide est finie, mais la menace nucléaire n'est pas écartée et ce livre mériterait une réédition, tout comme il mériterait d'être lu par de nombreux collégiens pour les interpeller sur les dangers du nucléaire. En effet, plusieurs fois dans le livre, les adultes sont interpellés par les enfants survivants qui leur reprochent de n'avoir rien fait pour la paix, rien fait pour les sauver... 

 

Impossible pour moi de résumer ce livre avec une note: dire qu'il est bon n'est pas vraiment approprié, mais une chose est sûre, il est à lire!

 


02/02/2015
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Le retour de l'aube - Malorie Blackman

couv42950371.jpgTitre: Le retour de l’aube (Entre chiens et loups, tome 4)

 

Auteur: Malorie Blackman

 

Résumé: Tobey est amoureux de Callie. Fou amoureux. Pour son anniversaire, il veut lui offrir un cadeau digne d'elle, un cadeau de valeur. Alors il va accepter le pire: effectuer une livraison pour le gang de McAuley. En échange d'un peu d'argent. Un peu d'argent qui le conduira directement en enfer...

 

Mon avis: Ce livre clôture très bien la saga Entre chiens et loups. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une intrigue qui se déroule dans un univers alternatif semblable au notre, dans un pays soumis à une sorte d’apartheid, sauf que la société est dirigée par les Noirs et que les opprimés sont les Blancs. A travers cette réécriture de l’Histoire, l’auteur dénonce bien sûr le racisme ; et si le livre est plutôt orienté jeunesse, il peut vraiment être lu à tout âge.

 

Dans les tomes précédents, on faisait la connaissance de deux familles, celle de Sephy (jeune Noire fille de ministre) et de Callum (un adolescent Blanc défavorisé), et de leur fille Callie Rose (dans les tomes 2 et 3). Le tome 1 était franchement brillant ; les tomes 2 et 3 étaient beaucoup plus sombres, axés essentiellement autour de Sephy et du terrorisme (à travers la Milice de Libération).

 

Ce dernier tome est différent des autres car pour une fois, le personnage principal est quelqu’un d’ « extérieur », il s’agit de Tobey, un ami de Callie Rose. Les deux familles restent présentes en filigrane, mais l’intrigue s’axe autour de Tobey et des guerres de gangs au lieu d’être focalisée sur les problèmes raciaux. Ca a pu dérouter certains lecteurs, mais personnellement j’ai apprécié cette évolution de l’histoire, elle m’a semblé logique et ça permet de voir que l’univers de l’auteur est plus vaste qu’un « simple » problème racial, l’histoire est plus ambitieuse.

 

L’écriture de l’auteur est toujours aussi vive et immersive, c’est très agréable à lire. Il y a moins d’alternance de points de vue dans ce tome mais c’est justifié (je ne spoilerai pas pourquoi ^^) et on tremble pour Tobey en espérant qu’il s’en sorte. La fin est très belle… c’est vraiment une saga à lire ! 

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27/11/2014
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Nos étoiles contraires - John Green

couv34471251.jpgTitre:

VO: The fault in our stars

VF: Nos étoiles contraires

 

Auteur: John Green

 

Résumé

anglais.pngDespite the tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid Support Group, Hazel's story is about to be completely rewritten. Insightful, bold, irreverent, and raw, The Fault in Our Stars is award-winning author John Green's most ambitious and heartbreaking work yet, brilliantly exploring the funny, thrilling, and tragic business of being alive and in love.

 

france.pngHazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

 

Mon avis:

anglais.pngWhat could I say about this book that would not have been said already? 

It has not been a slap in the face for me, since I had already seen the movie, which handled the slap thing by himself. I found the adaptation really true to the book (apart from the scenes with Kaitlyn, which were not essential). Where the movie was moving, the book also is. I feel a lot more close to the characters of this story than the ones from Before I die.

 

The main strength of the story relies in the irony and the humour of its characters. Hazel and Augustus are truly amazing and I wish I could know people like them. They are beautifully described by the author. 

 

I don't think this book is about disease, life or death, it really is a life lesson, like Me before you, which was also excellent. When I finised the book, I wasn't sad, but full of hope, optimism and the will to enjoy life as much as I could. 

 

france.pngQue dire à propos de ce livre qui n'ait pas été dit? 

Ca n'aura pas été une claque pour moi, puisque j'avais déjà vu le film, qui s'était chargé lui-même de l'effet "claque". J'ai trouvé l'adaptation très fidèle au livre (à l'exception des scènes avec sa copine Kaitlyn, qui n'étaient pas essentielles), du coup, là où le film était émouvant, le livre l'est tout autant. Je me sens beaucoup plus proche des personnages de cette histoire que de ceux de Je veux vivre.

 

Le principal point fort de l'histoire tient à l'ironie décalée et l'humour de ses personnages. Hazel et Augustus sont vraiment incroyables et j'aimerais connaître des personnes comme eux. L'auteur les a magnifiquement dépeints.

 

Je ne perçois pas du tout ce livre comme une oeuvre sur la maladie, la vie ou la mort, mais vraiment comme une leçon de vie, à l'instar d'Avant toi, qui était excellent également. Quand j'ai terminé la lecture, je n'étais pas triste, mais pleine d'espoir, d'optimisme et de l'envie de profiter de la vie à fond. 

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24/11/2014
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Flashes - Mélissa Macy

couv9036221.jpgTitre: Flashes

 

Auteur: Mélissa Macy

 

RésuméÀ dix-sept ans, Justine n'est pas une lycéenne comme les autres. Elle voit des choses, des choses étranges que personne d'autre ne perçoit. Lorsqu'une femme est retrouvée morte dans son appartement, la jeune fille comprend qu'elle se retrouve impliquée malgré elle dans cette histoire. Aidée de sa meilleure amie, Manon, et de son frère, Julian, Justine se lance alors dans une course contre la montre. Et si elle pouvait sauver la prochaine victime ? Pas facile. D'autant que les visions de l'adolescente ne sont pas claires et que son esprit va être perturbé par l'arrivée du beau Nico. Pourtant, il faut faire vite car le tueur est là, tapi dans l'ombre. Il guette.

 

Mon avis: Je tiens tout d'abord à remercier Prose-café, grâce à qui j'ai eu l'opportunité de lire ce livre. 

 

La chronique va être difficile pour moi, pour la simple raison que je ne pense pas faire partie du public visé par ce roman. Il s'adresse clairement à un public (très) jeune (je dirais ~13 ans) et, si je n'ai pas accroché, je ne pense pas qu'il faille fustiger l'auteur pour autant, il faudrait plutôt demander l'avis de lecteurs dans cette tranche d'âge. 

 

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de difficultés avec le style de Mélissa Macy, qui ponctue très peu ses phrases et m'a donné l'impression d'écrire comme on parle - ce qui est, à mon sens, l'une des caractéristiques possibles d'un auteur jeunesse, mais qui ne passe pas auprès de lecteurs plus âgés (en tout cas, pas auprès de moi =S). De plus, j'ai peut-être lu une version non-définitive, mais j'ai trouvé des fautes d'orthographe grossières dans le texte (un "tain de porcelaine", "piquer un phare"...). 

 

L'intrigue est longue à démarrer et mélange les genres (à la fois thriller et chronique d'une adolescente, à la vie somme toute très banale en dehors de ses fameux flashs). Ce mélange m'a semblé assez maladroit, mais peut constituer une bonne introduction à l'univers du thriller pour de jeunes lecteurs - ce qui est une bonne idée, puisqu'à l'époque où j'ai voulu commencé à en lire, autour de 13-14 ans, j'ai du emprunter ceux, très gores, de mes parents, plutôt que d'en avoir certains qui auraient été plus adaptés à mon âge. 

 

Les personnages sont classiques pour ce type de lectorat, chacun correspond plus ou moins à un cliché bien particulier. Je note cependant le travail de l'auteur sur le personnage du tueur, qui m'a semblé être le plus abouti, même si c'est celui qu'on rencontre le moins souvent. 

 

En résumé, un thriller jeunesse qui peut être une bonne introduction au genre, mais à ne pas lire passé l'âge du lycée.

En résumé:The_Sad_Kao_by_DaisieDuke.gifThe_Sad_Kao_by_DaisieDuke.gifThe_Sad_Kao_by_DaisieDuke.gif


11/11/2014
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Sujet:tragédie - Elizabeth LaBan

couv75524900.jpgTitre: Sujet:  tragédie

 

Auteur: Elizabeth LaBan

 

RésuméDans un internat privé près de New York, deux adolescents se retrouvent les héros involontaires d'une tragédie moderne. Amour impossible ou fragile, difficultés à s'accepter, choix cruciaux : de leurs récits croisés surgit une histoire poignante où suspense, humour et sentiments se mêlent avec brio.

 

Mon avis: J'ai trouvé ce livre très plat. Je l'ai emprunté à la bibliothèque par hasard, n'en ayant jamais entendu parler et n'ayant jamais lu aucune critique, donc je n'en attendais rien de particulier; sans que ça soit une lecture désagréable, je n'ai pas été transportée. 

 

La couverture est jolie; la phrase "quand l'amour est une question de vie ou de mort" m'avait intriguée, mais n'avait finalement rien à voir avec l'histoire, en tout cas je n'ai pas trouvé. Le résumé ne dévoile pas suffisamment l'histoire pour qu'on sache réellement ce qu'on va lire non plus. Au niveau du "packaging" du livre, je ne suis donc pas convaincue. 

 

L'histoire se déroule dans un pensionnat dans lequel chaque élève de terminale dispose d'une chambre individuelle. A la rentrée, Duncan découvre dans sa nouvelle chambre une lettre laissée par le précédent occupant, Tim, qui lui explique lui avoir laissé des CDs pour lui expliquer ce qu'il lui est arrivé l'année précédente, et prétendant que le contenu des CDs va aider Duncan à rédiger sa dissertation d'anglais sur la tragédie. Cette fameuse dissertation occupe une place relativement centrale dans l'histoire mais pourtant, j'ai trouvé ça assez mal exploité. Je pensais au début qu'on suivrait Duncan et au final, on passe beaucoup plus de temps avec Tim, un élève albinos qui raconte les quelques semaines de sa vie au pensionnat. 

 

Le contenu de ces CDs (et donc l'histoire de Tim) occupe en fait la majeure partie du livre et je me suis sentie beaucoup plus proche de lui que de Duncan, qu'on ne côtoie que très peu. J'ai réussi à m'attacher également à Vanessa, mais pas du tout à Daisy, l'amie de Duncan, qu'on ne voit vraiment trop peu et qui pour moi n'a aucune incidence sur l'histoire. En fait, je trouve qu'à part Tim, aucun personnage n'est vraiment creusé, on ne les connait pas, j'ai eu l'impression de rester en surface. 

 

Pendant tout le livre, on sent qu'il va se passer quelque chose, on SAIT qu'il est arrivé quelque chose à Tim à la fin de sa terminale qui a également impliqué Duncan, et au final, quand l'explication arrive, j'ai trouvé que ça faisait un peu un flop. Je m'attendais à quelque chose de plus ... gros, tragique, je ne sais pas. Ce qui arrive aux yeux de Tim lui pendait au nez depuis plusieurs semaines à force de refuser d'admettre sa maladie juste pour plaire à une fille dont on ne sait même pas si elle s'intéresse vraiment à lui où si elle se contente de jouer avec lui; quant à ce qui arrive à Vanessa, je n'ai pas été touchée... j'ai trouvé la description de la scène (et de tout le livre par extension) incroyablement plate et sans émotion. 

 

Le livre est pourtant bien écrit, je l'ai juste trouvé terne et sans relief. 

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06/10/2014
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Hate list - Jennifer Brown

Titre: Hate listHateList_PB.jpg

 

Auteur: Jennifer Brown

 

RésuméLorsque Valérie franchit le seuil du lycée, elle sait que rien ne sera plus jamais pareil. Cinq mois plus tôt, Nick, son petit ami, a ouvert le feu dans la cafétéria de l’école, tuant une dizaine d’élèves avant de se suicider. Des élèves agaçants, pénibles et arrogants qui figuraient sur la liste que Valérie et Nick ont tenue pour se défouler. Pourquoi ce qui n’était qu’un jeu est devenu un drame ? Comment va-t-on accueillir son retour au lycée ? Est-elle aussi coupable que Nick ? 

 

Mon avis: Partant d'une tuerie imaginaire dans un lycée américain, ce livre tente d'expliquer par quel biais on peut en arriver là et ce qui se passe après un tel événement pour les survivants. Je l'ai lu très vite, en quelques heures à peine. Le thème du livre, ou plutôt les thèmes, ce sont la survie, le réapprentissage de la vie, le pardon, la culpabilité... c'est extrêmement bien abordé. C'est un livre très mature en terme de contenu, avec une écriture telle qu'il est accessible pour tous les âges, adultes ou adolescents. Et puis, des listes de ce genre, je suis sûre que bien des ados en ont écrit une à un moment donné...

 

Il est très bien écrit, très accrocheur, émouvant mais pas larmoyant. L'auteure a essayé de nous montrer une facette de Nick différente de celle du "méchant tueur" même si, personnellement, je n'ai pas du tout accroché au personnage (même dans les flash-backs où il est censé être appréciable). 

Valérie, en revanche, m'a parue très juste. Je trouve l'analyse psychologique de son personnage très réaliste (je pense que j'aurais réagi comme elle dans la plupart des situations). Son père m'a fait halluciner à certains moments, mais globalement, je pense que tous les personnages sont loin d'être des caricatures, ils reflètent bien les différentes possibilités de réactions des gens dans une situation tragique comme celle-là. 

 

C'est difficile de trouver quoi dire, c'est un livre très émouvant et très bien écrit, très dur mais très prenant, j'ai beaucoup aimé et je le recommande à tout le monde, c'est un peu une leçon de vie! 

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04/07/2014
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Quatre filles et un jean pour toujours - Ann Brashares

Titre: Quatre filles et un jean pour toujourscouv7656067.jpg

 

Auteur: Ann Brashares

 

RésuméCarmen, Lena, Tibby et Bridget ont seize ans dans le premier tome. Elles sont toutes les quatre nées à Berthesda, dans l’Etat de Washington, entre la fin août (Lena est née un peu en avance sur la date prévue) et la mi-septembre, dans un intervalle de dix-sept jours précisément. Très différentes les unes des autres, elles sont pourtant les meilleures amies du monde et partagent toutes leurs joies et leurs peines. Un jean magique symbolise leur amitié et deviendra le témoin privilégié de leurs aventures estivales, jusqu’au dernier volet, qui laisse les quatre filles au seuil de leur vie d’adulte. C’est l’heure des grandes questions et, parfois, des déceptions. Mais une chose est sûre : avec ou sans le jean, leur amitié restera éternellement dans le bleu.

 

Mon avis: Une chose est sûre, pour une fois, le résumé n'en dévoile pas trop. Il en dévoile même tellement peu que, comme les autres, je ne m'attendais pas du tout à ça. 

 

J'avais lu les 4 premiers tomes de cette saga à l'époque de leur sortie, il y a 10 ans, et j'en garde un très bon souvenir. J'ai l'impression d'avoir un peu grandi avec ces 4 filles, qui m'ont accompagnée pendant une partie de mon adolescence. Je n'ai découvert l'existence de ce tome final qu'hier et je me suis sentie obligée de le lire tout de suite...

 

J'ai certes eu un choc comme tous les autres lecteurs, mais je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer le roman en 3 heures. L'évolution de Carmen est assez spectaculaire, mais Lena est restée la même avec 10 ans de plus, et Bee est toujours une écorchée vive. Pour Tibby et ce qu'on apprend à la fin du livre (spoiler), je ne suis pas certaine que la maladie de Huntington soit la plus adaptée pour expliquer un déclin physique en à peine 2 ans à l'âge qu'elle a (c'est une maladie qui met des années avant de dégrader l'état des personnes au point qu'ils en meurent, non? bon, après, je ne suis pas experte, il y a peut être des exceptions...?) 

 

J'ai trouvé ce tome dans la lignée des précédents. J'ai vraiment eu la sensation de devenir adulte en même temps que les personnages, que je trouve toujours aussi attachants. Malgré ma tristesse pour Tibby, je trouve que c'est une belle fin qui clot une superbe saga d'amitié. 

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23/06/2014
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