Sleep less, read more

Titre: Delirium

Auteur: Lauren Oliver

Résumé: Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…

Mon avis: Certains blogueurs comparent ce livre avec "Promise" d'Ally Condie: alors, d'accord, les personnages du roman ne sont pas libres de se marier avec la personne de leur choix, et, comme c'est une dystopie, ils sont surveillés de près par ce qui leur sert de gouvernement, mais j'ai trouvé que la comparaison s'arrêtait là. 

En fait, j'ai trouvé ce livre plus adulte que "Promise" et l'univers (pour une fois pour un livre YA) beaucoup plus abouti, notamment grâce aux extraits de texte qu'on trouve à chaque début de chapitre et qui permettent de bien s'immerger dans l'état d'esprit de cette société dans laquelle l'amour est considéré comme une maladie grave et dangereuse. 

Je me demande toujours, en lisant des dystopies, si de telles sociétés seraient envisageables dans la réalité, ce qui a pu pousser une civilisation à devenir telles qu'elles sont décrites dans ces romans et comment les gens ont-ils bien pu laisser faire ça (ça me perturbe toujours). 

Ici, j'ai trouvé l'évolution du personnage de Lena très intéressante et je suis curieuse de lire la suite pour découvrir l'histoire de son amie Hana, qui est, des deux, celle qui apparaît le plus "rebelle" au début du texte. Je suis aussi curieuse d'en apprendre plus sur sa mère (et éventuellement son père, beaucoup plus brièvement évoqué). 

Pour une fois, une dystopie YA qui louche plus du côté "adulte" que du côté "livre pour ados", même si les personnages principaux sont très jeunes.