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Titre: Captive du Highlander (Le Highlander, tome 1)

Auteur: Julianne MacLean

Résumé: Lady Amelia Templeton préférerait mourir que de céder à son ennemi juré, Duncan MacLean, le guerrier le plus féroce de son clan. Alors qu’il s’apprête à tuer le fiancé d’Amelia, le Highlander tombe sous le charme de cette ravissante créature et décide de l’enlever, saisissant l’occasion de se venger de celui qui a assassiné l’amour de sa vie. Mais la belle Amelia n’est pas une prisonnière comme les autres. Elle provoquera chez le Highlander un sentiment plus puissant que sa fureur guerrière.

Mon avis: Mon avis ne sera pas franchement positif cette fois-ci... 

J'avais repéré cette saga il y a plusieurs mois, en bloquant sur le fait que l'histoire se déroule dans les Highlands, mais en lisant le résumé et en voyant la couverture, j'avais été franchement freinée, ça fait vraiment trop "roman de gare". J'avais donc laissé tomber l'idée (à regret, juste pour les Highlands ^^). Et puis, une amie, connaissant mon attachement à l'Ecosse et ignorant tout de mes réflexions sur le livre, me l'a sorti de son sac un jour en m'affirmant qu'il fallait que je le lise. Bon, ben, puisque c'est comme ça... ^^ il ne faut pas mourir bête. 

Me voilà donc avec ce fameux livre. Romance + Highlands + aspect historique = équation qui devrait me plaire (cf Le cercle de pierre, qui est juste excellentissime)... eh bien non! 

A vrai dire, j'ai failli le lâcher dès le début: je n'ai pas du tout accroché avec l'écriture (c'est peut-être la traduction mais je ne crois pas). Je la trouve niaise, peu précise, caricaturale, ne rendant absolument pas grâce à ses personnages... (au moins, c'est facile à lire).

Le deuxième point qui m'a exaspérée très rapidement ensuite, c'est le tic de langage de Duncan (et de tous ses comparses par la suite) qui nous ressortent du "ma belle" tous les 3 mots pour s'adresser à Amelia: c'était juste insupportable, et en aucun cas sexy ou attirant.

Ensuite, le personnage d'Amelia (et je bloque rarement sur le caractère des personnages) était également insupportable. Une espèce de pimbêche anglaise incroyablement sûre d'elle, hautaine, condescendante et fière qui croit tout savoir mieux que tout le monde... j'ai envie de dire, 'non mais allô quoi'!. Heureusement qu'elle évolue au cours du roman... mais justement, son évolution, c'est n'importe quoi aussi. Elle change du tout au tout en quelques jours à peine, ce n'est absolument pas crédible! 

L'aspect "romance" est développé d'une façon que je n'ai vraiment pas aimée, avec des descriptions que j'ai trouvées limite graveleuses, en tout cas, pas classes du tout (et pourtant, c'est très possible d'écrire ce genre de texte sans être vulgaire). La relation d'Amelia au sexe ne me parait pas du tout crédible non plus, d'ailleurs... je n'imagine pas une jeune fille prude anglaise du XVIIIème siècle se dévergonder à ce point en quelques jours, encore moins avec un type qu'elle considère au départ comme une brute sauvage! 

Le côté historique est très peu développé et c'est dommage... l'auteur aurait au moins pu compenser de ce côté-là, mais non, c'est très sommaire, j'ai eu l'impression de lire un résumé historique plutôt que d'être vraiment plongée au XVIIIème siècle. 

Je vais quand même nuancer mon propos: malgré tous ses défauts, l'intrigue conserve le charme de l'Ecosse et rien que pour ça, je lui mets quelques points. Passé un certain cap dans le roman, j'ai essayé de faire abstraction de tous les points qui me dérangeaient et j'ai réussi à rentrer un peu plus dans l'histoire, donc, tout n'a pas été complètement perdu... mais je n'ai clairement pas été séduite par cette saga et je n'ai pas l'intention de lire la suite! En espérant qu'il plaise à d'autres que moi... 

En résumé: